
Le secteur de la location automobile en 2025 n’a plus rien du simple jeu de volumes qu’il était autrefois. Il y a dix ans, de nombreux opérateurs pouvaient prospérer en stockant de grandes quantités de voitures compactes à bas prix, en fixant des tarifs journaliers compétitifs et en comptant sur la demande touristique pour remplir leur planning. Aujourd’hui, l’économie du secteur est bien plus complexe. Les prix d’achat des véhicules restent historiquement élevés, alors que les chaînes d’approvisionnement mondiales ne se stabilisent que progressivement. Les taux d’intérêt sont en hausse, ce qui rend le financement ou le leasing plus coûteux. Les primes d’assurance augmentent régulièrement, en particulier pour les modèles de luxe et les véhicules électriques. Parallèlement, les préférences des clients ont évolué : les touristes attendent désormais des crossovers ou des SUV avec de l’espace pour les bagages et des dispositifs de sécurité, les voyageurs d’affaires privilégient les berlines hybrides ou premium, les familles préfèrent les vans et les crossovers avec une configuration flexible, et les jeunes citadins demandent de plus en plus des véhicules électriques.
Les politiques publiques complexifient encore davantage la situation. Dans de nombreuses régions, l’électrification n’est plus facultative : l’UE a mis en place des normes d’émissions strictes, la Californie a renforcé ses obligations en matière de véhicules électriques, et des marchés asiatiques comme la Chine encouragent massivement l’adoption de modèles électriques nationaux. Ne pas suivre ces tendances expose les opérateurs au risque de prendre du retard, tant en matière de conformité que de satisfaction client.
Construire une flotte rentable exige désormais une gestion rigoureuse du portefeuille. Chaque véhicule représente à la fois un atout et une contrainte : il génère des revenus grâce à son utilisation, mais entraîne aussi des coûts d’acquisition, d’assurance, d’entretien, de dépréciation et de revente. Un opérateur qui choisit judicieusement peut atteindre un retour sur investissement en dix-huit mois et bénéficier d’une valeur de revente solide lors du renouvellement de la flotte. Un mauvais choix peut laisser des véhicules à l’arrêt, perdant de la valeur mois après mois.
Cet article est un guide approfondi pour les opérateurs de flotte en 2025. Il examine les meilleurs modèles selon six segments clés — économie, berlines intermédiaires, SUV, segment luxe, vans et véhicules électriques — en étudiant la manière dont ces catégories s’articulent avec la demande et la rentabilité. Il analyse les différences entre les segments, les erreurs courantes et la façon dont un logiciel de gestion comme TopRentApp aide à planifier la flotte. L’objectif est de fournir non seulement une liste de modèles, mais aussi une base économique et stratégique pour prendre des décisions réellement profitables.
Pourquoi le choix des véhicules est déterminant pour les flottes de location

La composition de la flotte est la base même de la rentabilité. Le marketing, la qualité du service et l’emplacement comptent, mais les revenus proviennent avant tout des véhicules. Le taux d’utilisation, les tarifs journaliers, les coûts de maintenance, l’assurance, la dépréciation et la valeur de revente définissent ensemble le modèle économique.
Prenons deux véhicules. Une Toyota Corolla Hybrid 2025 coûte environ 23 000 $. Louée 55 $ par jour avec un taux d’utilisation de soixante-quinze pour cent (environ vingt-trois jours par mois), elle génère plus de 15 000 $ par an. Le seuil de rentabilité est atteint en moins de dix-huit mois. Après trente mois, sa valeur de revente reste d’environ 13 000 $, offrant à l’opérateur une marge solide.
À l’inverse, une Mercedes-Benz Classe E W214 2025 achetée 60 000 $. Même à 280 $ par jour, son utilisation dans une ville de marché intermédiaire peut atteindre douze jours par mois, générant environ 40 000 $ par an. La dépréciation efface plus de 25 000 $ en trois ans. À moins d’opérer dans un hub premium comme Dubaï, la rentabilité est faible, voire négative.

Les études de cas confirment cette réalité. À Lisbonne, une flotte dominée par les berlines a vu son taux d’utilisation chuter à soixante-deux pour cent en 2023, les touristes ayant basculé vers les SUV et les véhicules électriques. Après rééquilibrage — quarante pour cent de SUV (Toyota RAV4, Hyundai Tucson) et quinze pour cent de Tesla Model 3 Highland — l’utilisation a bondi à quatre-vingt-deux pour cent. Les temps d’immobilisation ont diminué de vingt-sept pour cent, et les revenus annuels ont augmenté de près de 500 000 €. Les dépenses marketing n’ont pas changé ; les gains proviennent entièrement de la nouvelle composition de la flotte.
La dépréciation illustre encore l’enjeu. Une Toyota RAV4 conserve environ soixante-trois pour cent de sa valeur après trois ans, tandis qu’une BMW Série 5 en conserve plutôt cinquante. Cet écart de treize points représente plus de 5 000 $ par véhicule. Sur une flotte de cent voitures, la différence atteint un demi-million de dollars. Un mauvais mix n’affaiblit pas seulement les revenus ; il détruit silencieusement la valeur de l’entreprise.
La rentabilité dépend du choix des véhicules. Il ne s’agit pas seulement de l’acquisition — c’est une stratégie.
Facteurs clés à prendre en compte lors du choix des véhicules de location

Coût total de possession (TCO)
Le TCO est l’indicateur ultime de rentabilité. Il inclut le prix d’achat, le financement, le carburant ou l’électricité, l’assurance, l’entretien, la dépréciation et la revente. Les opérateurs qui ne regardent que le prix affiché risquent de prendre des décisions qui paraissent économiques au départ mais coûtent cher sur trois ans.
Prix d’achat initial
Les voitures économiques comme la Toyota Corolla Hybrid, la Hyundai i20 et la Kia Rio se situent entre 17 000 $ et 23 000 $. Les berlines intermédiaires telles que la Honda Accord, la Hyundai Sonata et la VW Passat coûtent de 28 000 $ à 35 000 $. Les SUV comme la Toyota RAV4, le Kia Sportage et le Nissan Rogue sont à 30 000 $–40 000 $. Les berlines de luxe comme la Mercedes-Benz Classe E ou la BMW Série 5 dépassent 60 000 $. Les véhicules électriques tels que la Tesla Model 3 Highland, la Hyundai Ioniq 6 et la Kia EV6 vont de 38 000 $ à 55 000 $.
Consommation de carburant

L’efficacité énergétique est un facteur décisif. La Corolla Hybrid dépasse 50 mpg. Comparée à une berline non hybride à vingt-huit mpg, elle permet d’économiser 1 700 $ par an pour 25 000 miles parcourus. Sur une flotte de cinquante voitures, les économies dépassent 85 000 $ par an. Les hybrides Honda Accord atteignent quarante-huit mpg, tandis que les Kia Sportage Hybrid retournent quarante-deux.
Pour les véhicules électriques, l’autonomie est essentielle. La Tesla Model 3 Highland offre jusqu’à 341 miles WLTP, la Hyundai Ioniq 6 338 miles et la Kia EV6 316 miles. Les modèles sous 250 miles rencontrent une résistance de la part des clients.
Coûts d’assurance

L’assurance reflète les profils de risque. Aux États-Unis, les voitures économiques coûtent en moyenne 1 500 $ par an. Les berlines intermédiaires tournent autour de 1 800 $. Les SUV dépassent 2 000 $. Les berlines de luxe surpassent 2 500 $. Les véhicules électriques sont généralement 10 à 15 % plus chers en raison du coût des batteries, même si la baisse des besoins de maintenance compense partiellement cette hausse.
Dépréciation

La dépréciation est le tueur silencieux. Les Toyota RAV4 conservent plus de soixante pour cent de leur valeur après trois ans, tandis que les BMW Série 5 en retiennent environ cinquante. La Tesla Model 3 Highland maintient environ cinquante-huit pour cent. Revendre à trente mois plutôt qu’à trente-six améliore le ROI de douze pour cent, en évitant la forte dépréciation de fin de cycle.
Maintenance et fiabilité

La maintenance influe sur les coûts comme sur la disponibilité. Une Corolla Hybrid coûte environ 500 $ par an à entretenir, une Kia Rio environ 480 $, et une Hyundai Tucson 550 $. Les modèles de luxe comme la BMW X5 ou l’Audi A6 dépassent 1 200 $. La disponibilité des pièces détachées est tout aussi essentielle : des opérateurs à Miami ayant testé des Peugeot compactes ont subi des délais de plusieurs semaines pour obtenir des pièces, ce qui a fait chuter le taux d’utilisation. Le passage à Toyota et Hyundai a restauré la disponibilité de la flotte.
Préférences des clients
Les touristes recherchent l’accessibilité et de l’espace pour les bagages. Les voyageurs d’affaires attendent des berlines intermédiaires ou des modèles premium. Les familles privilégient les SUV ou les vans avec une configuration flexible. Les citadins demandent de plus en plus des véhicules électriques pour se conformer aux réglementations locales ou par préférence personnelle. Ne pas aligner la flotte sur ces attentes conduit inévitablement à une sous-utilisation.
Valeur de revente
La revente boucle le cycle financier. Revendre les véhicules autour de trente mois ou avant soixante mille miles optimise le ROI. Les opérateurs qui conservent les véhicules plus longtemps font souvent face simultanément à une hausse des coûts de maintenance et à une dépréciation importante. Les données TopRentApp montrent que le ROI est supérieur de douze pour cent pour les véhicules revendus à trente mois plutôt qu’à trente-six.
Meilleures voitures économiques pour les flottes de location

Avantages clés
Les voitures économiques restent l’ossature de la plupart des flottes. Sans être spectaculaires, elles offrent des locations régulières et un retour sur investissement rapide. La Toyota Corolla Hybrid 2025 illustre parfaitement cette catégorie. Bien qu’elle coûte légèrement plus cher au départ qu’une Hyundai i20 ou une Kia Rio, sa consommation de plus de cinquante mpg et sa forte valeur résiduelle en font l’option économique la plus rentable sur trois ans.
Clients cibles
Les touristes soucieux de leur budget, les étudiants et les locataires longue durée comptent sur les voitures économiques. À Varsovie, une flotte de soixante véhicules composée de Corollas et de Rios a atteint quatre-vingt-deux pour cent d’utilisation, avec un ROI en un peu plus de quatorze mois. Ces véhicules ont assuré un flux de trésorerie stable même durant la basse saison hivernale, permettant de financer des investissements dans des SUV plus coûteux.
Impact sur l’activité
Les tarifs journaliers se situent généralement entre 40 $ et 60 $. Un taux d’utilisation de soixante-quinze à quatre-vingt-cinq pour cent est courant. Le ROI intervient en douze à dix-huit mois. Les voitures économiques fournissent les revenus de base prévisibles qui couvrent les frais généraux et renforcent la résilience de l’entreprise face aux cycles du marché.
Meilleures voitures intermédiaires et standard

Avantages clés
Les berlines de taille moyenne trouvent un équilibre entre accessibilité et professionnalisme. La Toyota Camry 2025 et la Honda Accord 2025 restent des références, avec des versions hybrides approchant cinquante mpg. La Hyundai Sonata 2025 offre un coût d’acquisition légèrement inférieur tout en conservant une bonne fiabilité. La VW Passat bénéficie encore d’une forte notoriété et d’une bonne valeur de revente en Europe.
Clients cibles
Les voyageurs d’affaires dominent ce segment, mais les familles et les locataires longue durée utilisent également les berlines intermédiaires. À New York, quarante pour cent des comptes corporate demandent spécifiquement une Camry ou une Accord. Ces véhicules sont désormais considérés comme la norme de professionnalisme dans la location d’entreprise.
Impact sur l’activité
Les tarifs journaliers varient généralement de 70 $ à 90 $, avec un taux d’utilisation d’environ soixante-dix pour cent. Le ROI se situe entre dix-huit et vingt-deux mois. Les berlines n’atteignent pas les marges des SUV, mais elles garantissent une demande corporate qui stabilise les revenus et renforce la résilience de la flotte.
Meilleurs SUV et crossovers

Avantages clés
Les SUV sont désormais le segment dominant de la location dans presque toutes les régions. Les clients les considèrent comme le choix naturel pour les vacances, les voyages d’affaires et même les locations urbaines. Ils offrent espace, sécurité et statut — et les hybrides récents maintiennent la consommation et les coûts sous contrôle.
Le Toyota RAV4 Hybrid 2025 reste le leader mondial, offrant plus de quarante mpg et une valeur de revente supérieure à soixante pour cent. Proposé autour de 35 000 $, il assure systématiquement un ROI en moins de vingt-quatre mois. Les Hyundai Tucson 2025 et Kia Sportage 2025 affichent un coût d’acquisition légèrement inférieur, avec de solides garanties et un taux d’utilisation élevé. Le Nissan Rogue et le Honda CR-V sont des incontournables en Amérique du Nord, tandis que le Peugeot 3008 Hybrid et le VW Tiguan dominent en Europe.
Les SUV permettent également des tarifs journaliers plus élevés — 100 $ à 140 $ contre 70 $ à 90 $ pour les berlines — ainsi que des durées de location plus longues, de cinq à sept jours, ce qui réduit les coûts de rotation.
Clients cibles
Les familles, les touristes et les voyageurs aventureux constituent le cœur de la demande SUV. Les clients corporate choisissent de plus en plus les SUV pour les cadres souhaitant confort et prestige sans basculer dans le luxe. À Dubaï, les SUV représentent plus de la moitié des flottes, car les familles et les voyageurs aisés les considèrent comme un standard. À Lisbonne, passer à une flotte composée à quarante pour cent de SUV a augmenté l’utilisation de quinze pour cent et prolongé la durée moyenne des locations de trois jours.
Impact sur l’activité
Le ROI intervient généralement en dix-huit à vingt-quatre mois. Malgré une assurance plus élevée (2 200 $ par an contre 1 800 $ pour les berlines) et des prix d’achat supérieurs, l’utilisation et les revenus compensent largement ces coûts. Dans les marchés touristiques forts, les revenus annuels par SUV peuvent dépasser 30 000 $, avec des marges nettes avoisinant vingt pour cent.
Meilleures voitures de luxe pour la location premium

Avantages clés
Les voitures de luxe offrent prestige, impact marketing et tarifs journaliers élevés, mais exigent une gestion prudente. En 2025, la Mercedes-Benz Classe E W214 et la BMW Série 5 G60 dominent le segment des berlines exécutives. Les tarifs journaliers dépassent souvent 300 $, et dans des hubs comme Dubaï, Londres ou Monaco, atteignent 400 $.
Au-delà de ces modèles, l’Audi A6 2025 offre une forte image européenne à un coût légèrement inférieur, tandis que la Cadillac CT5 et le Lincoln Aviator Hybrid séduisent les clients américains recherchant un prestige local. Les SUV de luxe méritent une mention particulière : BMW X5 Plug-in Hybrid, Audi Q7 et Range Rover Sport attirent une clientèle aisée. À Dubaï, les Range Rover Sport atteignent près de soixante-dix pour cent d’utilisation malgré des prix approchant 100 000 $.
Clients cibles
Les cadres dirigeants, les touristes VIP, les mariages et les événements constituent la source principale de la demande luxe. À Francfort, une douzaine de berlines Classe E — moins de dix pour cent de la flotte — ont généré plus de vingt pour cent des revenus. À Varsovie, en revanche, les BMW Série 7 se sont montrées peu performantes, avec un taux d’utilisation inférieur à trente pour cent et de lourdes pertes dues à la dépréciation.
Impact sur l’activité
L’utilisation oscille entre quarante-cinq et cinquante-cinq pour cent. La dépréciation est élevée : une BMW Série 5 perd 35 000 $ en trois ans. L’assurance atteint 2 500–3 000 $ par an, et la maintenance dépasse 1 200 $. Le ROI n’est positif que lorsque la demande est constante. Une BMW Série 5 louée 320 $ par jour, quatorze jours par mois, génère 53 760 $ par an. Sur trente mois, les revenus atteignent 134 000 $, mais la dépréciation, l’assurance et la maintenance absorbent plus de 48 000 $. Le profit existe, mais reste inférieur à celui des SUV ou des berlines intermédiaires.
Les voitures de luxe doivent représenter moins de dix pour cent de la flotte, et uniquement dans des marchés où la demande est fiable. Sinon, elles deviennent des actifs coûteux avec un retour limité.
Une autre dimension essentielle du luxe en 2025 est la montée des berlines et SUV hybrides rechargeables (PHEV). Des modèles comme la Volvo S90 Recharge ou le BMW X5 xDrive50e allient prestige et électrification partielle. Pour les clients corporate dans des villes soumises à des restrictions d’émissions — Londres, Paris ou Amsterdam — ces véhicules donnent accès aux zones réglementées tout en conservant l’image premium. Les tarifs journaliers sont légèrement inférieurs à ceux des berlines full-luxe, autour de 250–280 $, mais l’utilisation peut être plus élevée, à 60–65 %, car les entreprises les privilégient pour des raisons de conformité.
Un autre exemple vient d’Arabie saoudite, où les SUV de luxe comme le Lexus LX et le Cadillac Escalade sont extrêmement rentables. Malgré des prix à six chiffres, l’utilisation dépasse 70 %, la demande étant soutenue par les élites professionnelles et les touristes fortunés. Un opérateur de Riyad a indiqué un ROI en moins de vingt-quatre mois pour les Lexus LX, avec des tarifs dépassant 400 $ par jour. Cela montre que le luxe n’est pas toujours risqué — tout dépend de l’alignement avec le marché.
La dépréciation dans le luxe est élevée mais varie fortement. Les Range Rover Sport perdent 45 % en trois ans, tandis que les Mercedes Classe S peuvent en perdre plus de 50 %. Les opérateurs doivent effectuer une analyse TCO détaillée avant d’investir. Les données de TopRentApp montrent que les flottes qui renouvellent les véhicules de luxe en moins de vingt-quatre mois conservent jusqu’à dix pour cent de ROI supplémentaire par rapport à celles qui les conservent trente-six mois.
Meilleurs vans et véhicules multi-passagers

Avantages clés
Les vans et MPV représentent une part plus réduite des flottes, mais ils servent des niches très rentables. Le Toyota Sienna Hybrid 2025 allie sept places et efficacité énergétique. Le Mercedes-Benz V-Class 2025 définit la location premium en Europe. Le VW Multivan 2025 et le Ford Transit Custom restent populaires en Europe, tandis que le Chrysler Pacifica Hybrid et le Honda Odyssey répondent à la demande nord-américaine.
En Asie, le Toyota Innova Crysta et le Suzuki Ertiga dominent les déplacements familiaux et de groupe, souvent réservés pour plusieurs semaines.
Clients cibles
Les familles nombreuses, les transferts aéroportuaires et les groupes corporate dépendent des vans. À l’aéroport de Barcelone, quinze Mercedes V-Class affichaient soixante pour cent d’utilisation, mais des réservations de sept à dix jours à 150–200 € par jour. Les revenus annuels dépassaient 60 000 € par van malgré un nombre total de réservations plus faible.
En Inde, les réservations de Toyota Innova durent souvent deux semaines pour les voyages familiaux. À Los Angeles, les Chrysler Pacifica Hybrid séduisent les familles sensibles à l’écologie et les services de navette corporate.
Impact sur l’activité
Les vans exigent davantage de capital initial et d’espace de stockage, mais génèrent des réservations longues et de forte valeur. Un van avec seulement dix-huit locations par an peut rapporter autant qu’une voiture économique avec soixante locations. La revente est solide pour les modèles Toyota et Mercedes, avec des valeurs supérieures à cinquante-cinq pour cent après trois ans. Le ROI est généralement atteint en vingt à vingt-quatre mois, faisant des vans l’un des segments les plus stables lorsque la demande est là.
Au-delà des vans familiaux classiques, les MPV spécialisés gagnent du terrain en 2025. Le Mercedes EQV, van 100 % électrique, a été adopté en Allemagne et aux Pays-Bas pour les transferts aéroportuaires. Son autonomie de 260 miles WLTP suffit pour les navettes, et des tarifs journaliers de 180–220 € le rendent compétitif malgré un coût d’acquisition élevé. Les premiers utilisateurs signalent une forte demande de la part de clients corporate axés sur la durabilité.
Aux îles Canaries, les vans sont indispensables. Les touristes louant des villas ou hébergements ruraux choisissent souvent des vans pour des groupes de six à huit personnes. Un opérateur de Tenerife indique qu’une flotte de VW Multivan T7 a maintenu plus de 70 % d’utilisation toute l’année, avec des locations moyennes de neuf jours. Malgré seulement vingt vans dans une flotte de deux cents véhicules, ils ont généré près de 18 % du chiffre d’affaires total.
Au Canada, le climat froid influence les performances des vans. Les opérateurs privilégient les Toyota Sienna AWD Hybrid, qui combinent économies de carburant et transmission adaptée à la neige. Les clients partant en séjours de ski gardent souvent les vans une à deux semaines, générant une valeur moyenne de contrat plus élevée que les berlines ou les SUV.
Meilleures voitures électriques pour les flottes de location

Avantages clés
Les véhicules électriques ne sont plus expérimentaux. En 2025, les clients s’attendent à en trouver — surtout en ville. La Tesla Model 3 Highland mène avec jusqu’à 341 miles WLTP. La Hyundai Ioniq 6 atteint 338 miles et la Kia EV6 316 miles. Les modèles chinois comme les BYD Atto 3 et Dolphin intègrent les flottes asiatiques grâce à des coûts d’achat bas et des subventions.
Clients cibles
Les touristes écoresponsables, les locataires urbains et les entreprises orientées ESG constituent la base de la demande. À Londres, vingt Kia EV6 ont atteint soixante-seize pour cent d’utilisation, principalement grâce aux clients corporate. À Oslo et Amsterdam, où les infrastructures sont matures, l’utilisation des EV dépasse quatre-vingts pour cent. Dans les marchés moins développés, elle chute de vingt points en raison des inquiétudes liées à la recharge.
Impact sur l’activité
Les tarifs journaliers de 90–120 $ et des taux d’utilisation de soixante-cinq à quatre-vingts pour cent sont typiques. La maintenance est inférieure de 25–30 % à celle des véhicules thermiques, grâce à un nombre réduit de pièces mobiles. L’assurance est plus élevée — dix à quinze pour cent — mais compensée par des coûts de carburant et d’entretien plus bas. Sur un cycle de trente mois, les EV peuvent égaler ou dépasser le ROI des hybrides si l’infrastructure de recharge est solide.
Considérations liées à l’infrastructure de recharge
L’infrastructure reste déterminante. En Californie, en Norvège et aux Pays-Bas, les flottes EV prospèrent. En Europe du Sud, l’adoption est plus lente en raison de la rareté des bornes. Les opérateurs disposant de recharge en dépôt ont un avantage, réduisant l’anxiété des locataires.
Défis d’assurance et de maintenance
Les primes d’assurance restent élevées, mais devraient diminuer avec l’essor des EV. Le remplacement de batterie est rare durant les cycles de location, mais doit être intégré dans la valeur résiduelle. Les opérateurs doivent renouveler les EV avant l’expiration de la garantie pour limiter les risques.
Considérations régionales dans le choix des véhicules

Amérique du Nord
L’Amérique du Nord reste dominée par les SUV, reflet de réalités culturelles et pratiques. La tendance découle de l’essor des road trips, des modes de vie suburbains et de la préférence marquée pour les véhicules plus grands. Les Toyota RAV4, Honda CR-V, Ford Escape et Nissan Rogue affichent les meilleures performances en utilisation de flotte. Les versions hybrides sont particulièrement précieuses dans un contexte de prix du carburant fluctuants — le RAV4 Hybrid dépasse quarante mpg, contre vingt-huit mpg pour les crossovers traditionnels.
Des modèles comme la Camry et l’Accord restent essentiels pour les locations corporate. Dans des marchés comme New York ou Chicago, les voyageurs d’affaires exigent souvent des berlines, considérant les SUV comme moins professionnels. Les tarifs journaliers des berlines se situent autour de 75–95 $, avec une utilisation d’environ soixante-dix pour cent, produisant un ROI stable.
L’adoption des véhicules électriques est concentrée régionalement. La Californie, New York et Washington disposent d’une infrastructure solide, permettant à la Tesla Model 3 Highland, à la Hyundai Ioniq 6 et à la Chevrolet Bolt EUV d’atteindre plus de soixante-quinze pour cent d’utilisation. Dans les États où la recharge est limitée, toutefois, l’utilisation chute jusqu’à vingt points. Les opérateurs ayant trop investi dans les EV hors marchés favorables ont vu leurs véhicules rester inactifs.
Les primes d’assurance comptent parmi les plus élevées au monde. Le risque juridique pousse l’assurance moyenne des SUV à 2 200 $ par an, contre 1 500–1 800 $ en Europe. Les opérateurs qui négligent ces coûts peinent à maintenir un TCO sain.
Au Canada, l’adoption des EV présente des défis particuliers. La Tesla Model Y et la Hyundai Kona Electric sont populaires, mais le froid réduit l’autonomie jusqu’à 30 %. Les opérateurs de Toronto et Montréal signalent davantage de plaintes en hiver si les véhicules ne sont pas préchauffés et si les consignes de recharge ne sont pas clairement expliquées. Pour compenser, les tarifs journaliers sont légèrement plus bas (85–100 $) qu’en Californie (110–120 $).
Europe
L’Europe est marquée par des villes compactes, des prix élevés du carburant et des réglementations strictes sur les émissions. Les citadines — VW Golf, Renault Clio, Peugeot 208, Ford Fiesta — restent des piliers des flottes. Elles se louent 40–60 € par jour, avec des taux d’utilisation dépassant souvent quatre-vingts pour cent.
La demande de SUV augmente, bien que les modèles compacts dominent. Des choix populaires tels que le Nissan Qashqai, le Peugeot 3008 Hybrid et le VW Tiguan séduisent les familles tout en restant efficaces. Les hybrides rechargeables deviennent nécessaires pour accéder aux zones à faibles émissions dans des villes comme Paris, Berlin et Milan. Le Peugeot 3008 Hybrid et le VW Passat GTE permettent conformité et ROI solide.
Les compacts premium comme l’Audi A3, la BMW Série 1 et la Mercedes Classe A se sont fait une place. À Berlin, les Classe A se louent 100 € par jour avec plus de soixante-quinze pour cent d’utilisation, attirant des clients business qui refusent les modèles économiques.
L’adoption des EV est forte en Europe du Nord et de l’Ouest. Tesla Model 3 Highland, VW ID.3 et Renault Zoe mènent la demande. À Amsterdam, les EV représentent plus de vingt pour cent des flottes, avec quatre-vingts pour cent d’utilisation. En Europe du Sud, l’infrastructure plus faible ralentit l’adoption. Un opérateur lisboète ayant introduit des Renault Zoe n’a atteint que cinquante-cinq pour cent d’utilisation en raison du manque de bornes.
La dépréciation est plus sévère pour les marques moins établies. Un opérateur polonais a constaté que les Citroën C4 EV perdaient leur valeur quinze pour cent plus vite que les VW ID.3 ou les hybrides Toyota, ce qui a nui au ROI. Le choix de la marque est aussi important que le choix du segment.
L’Europe du Sud — Espagne, Italie, Grèce — continue de dépendre largement des petites voitures thermiques pour les touristes. Fiat Panda, Seat Ibiza et Citroën C3 dominent les flottes économiques. Cependant, la demande de SUV y progresse. Aux Baléares, les Peugeot 2008 et Renault Captur se louent 70–90 € par jour avec une forte utilisation estivale.
Asie
La diversité de l’Asie rend les stratégies de flotte très locales. Dans des villes denses comme Tokyo, Bangkok et Singapour, les berlines compactes dominent. Toyota Corolla, Honda City et Hyundai Accent se louent très fréquemment, souvent pour de courts trajets. À Bangkok, les Honda City dépassent quatre-vingt-cinq pour cent d’utilisation, avec des tarifs journaliers autour de 40 $.
En Inde et en Asie du Sud-Est, les MPV comme le Toyota Innova et le Suzuki Ertiga dominent les locations de groupe. Les réservations durent souvent une à deux semaines, adaptées aux voyages familiaux. À Singapour et Hong Kong, les SUV et berlines premium dominent les flottes corporate, avec les Mercedes Classe E et BMW Série 5 très demandées.
La Chine bascule de plus en plus vers les EV. Les BYD Dolphin, BYD Atto 3 et Tesla Model Y dominent les flottes électriques. Leur forte utilisation découle largement des subventions et du développement de l’infrastructure. À Shenzhen, les BYD Atto 3 atteignent soixante-dix-huit pour cent d’utilisation pour 450 ¥ par jour, produisant un ROI en moins de deux ans.
En Asie du Sud-Est, les flottes de location sont influencées par les applications de ride-hailing. À Manille et Jakarta, les opérateurs achètent de plus en plus de Toyota Vios et Mitsubishi Xpander pour les louer à des chauffeurs VTC en contrats longue durée. L’utilisation est proche de 100 %, générant un flux de trésorerie mensuel stable plutôt qu’une dépendance aux touristes journaliers.
Moyen-Orient
Le Moyen-Orient se distingue par son orientation luxe. Dubaï en est l’exemple parfait : les flottes de Lexus RX, Range Rover Sport et Mercedes G-Class prospèrent, avec des tarifs journaliers dépassant 250 $ et une utilisation stable malgré les coûts d’achat. Les opérateurs ne voient pas ces véhicules comme du luxe, mais comme une nécessité, car les touristes aisés les attendent.
Les berlines économiques gardent leur place. Les Toyota Corolla, Nissan Sunny et Hyundai Elantra répondent aux besoins des résidents et des locations longue durée. Avec des tarifs de 40–60 $, elles assurent un revenu constant à côté des véhicules haut de gamme.
Les EV commencent à apparaître, mais restent concentrés dans des niches premium. La Tesla Model S et la Lucid Air sont demandées par des touristes fortunés, mais l’infrastructure hors Dubaï et Abou Dhabi reste limitée. L’utilisation des EV dans la plupart de la région reste inférieure à cinquante pour cent, ce qui les rend risqués sans subventions ou partenariats compensatoires.
En Arabie saoudite, les opérateurs trouvent une forte rentabilité avec de grands SUV comme le GMC Yukon et le Lexus GX, tous deux au-dessus de 70 000 $. Malgré leur coût élevé, les réservations longues — souvent une semaine ou plus — et la demande aisée maintiennent un ROI en moins de trente mois. Au Oman et au Qatar, les berlines de luxe comme la Lexus ES et la BMW Série 7 fonctionnent bien, ciblant diplomates et voyageurs corporate.
Comment équilibrer votre flotte : économique, standard, luxe et électriques

L’équilibrage est une question de résilience. Les flottes surchargées d’une seule catégorie risquent l’effondrement en cas de changement de la demande. Les flottes équilibrées captent une demande large et des revenus réguliers.
Les petites flottes (<50 voitures) devraient s’en tenir à des ratios prudents : 60 % économique, 25 % intermédiaire, 10 % SUV et 5 % électriques. Cela garantit un revenu de base tout en testant prudemment les catégories plus récentes.
Les flottes moyennes (50–200 voitures) peuvent se diversifier davantage : 45 % économique, 30 % intermédiaire, 15 % SUV et 10 % luxe/EV combinés. Cette approche répond à la fois aux voyageurs loisirs et corporate, tout en préparant l’expansion vers les segments premium et électriques.
Les grandes flottes (>200 voitures) doivent s’adapter au contexte régional. À Los Angeles, les opérateurs maintiennent 30 % de SUV, 20 % d’EV, et le reste réparti entre économiques et berlines. À Dubaï, les flottes s’orientent fortement vers les SUV de luxe, parfois 30 % de l’inventaire, car la demande le justifie.
Le principe : aucune catégorie ne doit dépasser les deux tiers de la flotte. La diversification protège des chocs de demande et de la volatilité saisonnière.
Erreurs courantes dans le choix des véhicules de location

Surinvestissement dans le premium
De nombreux opérateurs recherchent le prestige sans données de marché. Une entreprise de Varsovie a ajouté des BMW Série 7 en espérant séduire le corporate. L’utilisation était inférieure à 30 %, et une dépréciation de 40 000 € par voiture en trois ans a détruit la rentabilité.
À Los Angeles, un opérateur a acheté des Tesla Model X en pensant que les touristes paieraient 300 $ par jour. L’infrastructure soutenait les EV, mais la demande non. L’utilisation moyenne n’a atteint que 35 %, et la dépréciation a effacé 40 000 $ par voiture.
Ignorer le TCO
Se concentrer uniquement sur le prix affiché mène au désastre. Un opérateur roumain a choisi des Dacia économiques, croyant que le faible coût garantissait un profit. Mais la mauvaise consommation et une faible revente ont annulé les économies. À l’inverse, les Toyota Corolla Hybrid, plus coûteuses au départ, ont surpassé le TCO de 5 000 $ par voiture sur trois ans.
Mal évaluer la demande
Un opérateur de Varsovie a investi dans des Renault Talisman au moment où les touristes demandaient des SUV. L’utilisation est tombée sous 50 %. Lorsque les concurrents ont proposé des RAV4 et Tucson, les réservations ont basculé.
À Barcelone, une entreprise a sous-estimé la demande de vans, n’en possédant que deux. Les familles ont choisi des concurrents équipés de flottes de Mercedes V-Class. L’opérateur a perdu tout un segment de marché.
Sous-diversification
Les opérateurs qui consacrent 80 % de leur flotte à un seul segment sont vulnérables. Une entreprise grecque a misé presque exclusivement sur des voitures compactes. Lorsque la demande est passée aux SUV, l’utilisation s’est effondrée. Les concurrents diversifiés ont conservé leurs revenus.
La leçon : utiliser des données, pas des suppositions. Suivre l’utilisation, le TCO et la valeur de revente pour orienter la composition de la flotte.
Surestimer la demande EV devient une erreur fréquente. Un opérateur espagnol a ajouté 25 Renault Zoe, anticipant une forte demande. Mais l’infrastructure limitée à Valence a laissé les voitures inactives. L’utilisation n’a atteint que 40 %, et la revente a chuté de 20 % par rapport aux Tesla ou VW EV. Leçon : l’infrastructure doit guider l’investissement EV, pas les suppositions.
Négliger l’adaptation au climat est une autre erreur. Au Canada, les opérateurs ayant acheté des Nissan Leaf ont subi une perte d’autonomie en hiver, frustrant les clients. Le ROI est tombé sous les prévisions, malgré de bons tarifs journaliers.
Copier des stratégies étrangères échoue souvent. Un opérateur turc a copié le modèle de Dubaï en investissant dans des Range Rover. Mais Istanbul manquait d’une demande premium suffisante. L’utilisation est tombée sous 35 %, générant de lourdes pertes.
Enfin, ne pas suivre l’utilisation en temps réel mène à des coûts irrécupérables. Les voitures peuvent sembler actives, mais sans tableaux de bord d’utilisation et de ROI, les signaux d’alerte passent inaperçus. Un opérateur lisboète a découvert via TopRentApp que trois Nissan Juke généraient moitié moins de revenus que des Hyundai Tucson, malgré une utilisation identique, en raison de tarifs journaliers plus bas. Seules les données ont révélé cette faiblesse cachée.
Comment un logiciel de gestion aide à optimiser les choix de flotte
La gestion moderne nécessite une vision en temps réel. L’intuition ne suffit plus en 2025. TopRentApp fournit des tableaux de bord montrant l’utilisation, la rentabilité et le TCO par véhicule. Il automatise les contrôles ROI et identifie les véhicules sous-performants.
Un opérateur de Lisbonne a amélioré l’utilisation de 12 % et le profit de 2 000 $ par voiture après avoir adopté TopRentApp. Le système a identifié les berlines non performantes et recommandé d’investir dans les SUV et EV. En un an, la flotte a été rééquilibrée et les bénéfices ont augmenté sans ajouter de véhicules.
Le logiciel transforme la gestion : on passe du réactif au proactif. Au lieu de deviner quand vendre ou acheter, les opérateurs voient les chiffres exacts et agissent avant que les problèmes n’émergent.
Conclusion — Construire une flotte rentable et équilibrée en 2025
La rentabilité en 2025 repose sur l’alignement : adapter la composition de la flotte à la demande, équilibrer les catégories et considérer les voitures comme des actifs financiers. Les économiques apportent la stabilité. Les intermédiaires sécurisent les comptes corporate. Les SUV génèrent les marges et les longues locations. Les véhicules de luxe créent du prestige lorsqu’ils restent une niche. Les vans apportent des locations familiales lucratives ; les EV répondent à la demande écologique actuelle et préparent la flotte pour l’avenir.
Les erreurs — surinvestir dans le luxe, ignorer le TCO, mal évaluer la demande ou manquer de diversification — coûtent cher mais sont évitables. Les opérateurs qui diversifient et surveillent l’utilisation sont ceux qui restent solides.
L’avenir est piloté par les données — TopRentApp offre aux gestionnaires une vision claire de l’utilisation, des profits et du moment idéal pour renouveler les véhicules. Les voitures ne sont plus des paris — ce sont des actifs mesurables.
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